lundi 11 janvier 2016

L’INDEPENDANCE DU SUD CONGO ET LA CREATION DE L’ETAT DU SUD CONGO




A/ Des cas d’autodétermination des peuples validés par l’ONU 

1/ La création de l’Etat d’Israël en 1948.

But : Protéger les Israélites contre les politiques Génocidaires dont ils en furent victimes  pendant la seconde guerre mondiale.

2/ L’accession dans les années soixante des anciennes colonies européennes en Afrique à l’indépendance dont le Congo (15 août 1960).

But : Mettre un terme à la colonisation européenne et permettre aux Africains d’assumer librement leur destin dans le respect du droit international.

3/ Dans la dernière décennie du XXème siècle et début du XXIème siècle:

a/ Dislocation de l’URSS  (1990 à 1991) en ses différents Etats.              
But : Choix souverain des peuples à assumer leur destin.

b/ Dislocation de la Yougoslavie (1991-1992) en Serbie, Macédoine, Bosnie, Slovénie et Kosovo.                                                             
But : Choix souverain des peuples à assumer leur destin et de se protéger suite à la guerre fratricide.

c/ Dislocation de la Tchécoslovaquie (1992) en Tchéquie et Slovaquie.  
But : Choix souverain des peuples à assumer leur destin.

d/ Sécession de l’Erythrée (1993)                                            
But : Choix souverain du peuple Erythréen à assumer son destin.

e/ Sécession du Sud Soudan (11 juillet 2011)
But : Choix souverain du peuple à assumer son destin et à se protéger suite à la guerre fratricide.

L’autodétermination des peuples est garantie par les textes du droit international : l’article 1 du Pacte international relatifs aux droits politiques et civils et l’article 1 du Pacte international relatifs aux droits économiques, culturels et sociaux.

 

B/ LEGITIMITE DE LA DEMARCHE DE SCISSION DU CONGO

1/ LA DESILLUSION DE L’UNITE NATIONALE ET L’INTEGRITE TERRITORIALE

A l’aube de la naissance de l’Etat du Congo, l’expression politique mit en évidence les divisions au sein du peuple, qui se ramenèrent très rapidement à une division géographique : Le Sud partant de l’Océan Atlantique à la rivière Léfini et le Nord s’étendant au-delà de la Léfini.

Dénonçant un retournement de majorité qui fit basculer le vote du Président de l’Assemblée territoriale en faveur d’un Ressortissant du Sud (Abbé Fulbert YOULOU), TOUS les Députés du Nord au demeurant regroupés au sein du MSA de Jacques OPANGAULT refusèrent par leur absence, de signer le 28 novembre 1958, l’acte qui allait conduire à la fondation de l’Etat du Congo. Ainsi, le Congo regroupant le Sud et le Nord est un  Etat qui ne fut validé que par les Représentants du Sud.

De ce point de vue, et en réalité à partir du 28 novembre 1958, le vrai Etat du Congo qui vit le jour, est l’Etat du Sud Congo.

De par la décision de ses représentants légitimes, et au regard du droit international, le Nord Congo NE CONSTITUE PAS avec le Sud Congo un Etat.

En conséquence, l’unité nationale et l’intégrité territoriale de l’Etat du Congo ne reposent sur aucun fondement du droit international.  En somme, l’Etat du Congo dans ses frontières actuelles n’existe pas. Seul existe, l’Etat du Sud Congo qui se confond à l’Etat du Congo (sans le Nord).

L’Etat actuel du Congo est une pure illusion, une gigantesque escroquerie intellectuelle. En d’autres termes, une impasse juridique.

Car, l’arrimage du Sud Congo au Nord Congo s’apparente à une annexion du Nord par le Sud : Tout se passe comme si, le Nord Congo était sous administration du Sud Congo ! Quel est donc le statut réel du Nord Congo ?                                                

Cette réalité ubuesque vieille de près 60 ans exige déjà en soi une clarification du statut juridique du Congo.

Plusieurs possibilités de clarification sont envisageables :

(1)Le Sud Congo réaffirme son autonomie par ou sans référendum sur la base de la séparation qui naquit le 28 novembre 1958 et donc, se sépare du Nord.

(2)Le Nord Congo affirme son autonomie par référendum et par conséquent se sépare du Sud Congo.

(3)Le Nord Congo affirme par référendum son élan à former avec le Sud Congo (sous réserve d’acceptation par le Sud) un Etat.

(4)Le Sud et le Nord affirment par référendum leur désir de former un seul Etat.

Tout au long de leur parcours au sein de l’entité illégitime Congo, les ressortissants du Nord Congo se sont illustrés par une capacité d’accéder au pouvoir et de s’y maintenir qu’en semant au Sud Congo peur, division, mort (crimes de masses/génocide, volonté d’extermination), recul tous azimuts et en s’y adonnant au pillage systématique de ses richesses.

Ainsi, sous couvert d’un discours fallacieux d’unité nationale et d’intégrité territoriale, les Nordistes tels des pirates sèment la désolation et enfreignent l’épanouissement de nombreuses générations du Sud Congo. Les voilà se comportant en véritables Colonisateurs du Sud Congo, depuis la guerre qu’ils déclenchèrent en 1997 : Concentration entre leurs mains de la majorité des leviers de l’Etat (Administration, Armée, Police, Gendarmerie), Économie,…

Cette trajectoire où le peuple du Sud Congo n’a connu que chaos et encourt le risque de se faire exterminer, exige au nom de sa survie et de sa protection, de poser la question de son autodétermination et donc, de clarification de sa position vis-à-vis du Nord Congo.

D’où, le Pré-Référendum d’indépendance du Sud Congo et de création de l’Etat du Sud Congo (ESC), faisant suite à la requête de déclaration de création de l’Etat du Sud Congo, déposée le 30/04/2014 à l’ONU.

 

2/ JURISPRUDENCE INTERNATIONALE

L’ESC existe déjà à l’indépendance du Congo (15 août 1960) auquel il se confond. Cependant, cet attelage Sud Congo et Nord Congo forme une entité étatique au statut juridique non défini et ne reposant sur aucune substance du droit international.

S’autodéterminer n’est rien d’autre pour les Sud Congolais, que la reconnaissance et la réintégration du Sud Congo au droit international en se retirant d’une situation juridiquement ambiguë. C’est aussi, pour les Sud Congolais, la réaffirmation de leur droit inaliénable à se protéger et à s’épanouir sur leurs terres.

Par cet élan, les Sud Congolais sont à l’image et en phase avec les aspirations qui soutinrent l’autodétermination des autres peuples.

Ainsi, la scission du Soudan (guerre, génocide, discrimination dans la gestion et la jouissance des richesses de l’Etat) et celle de la Tchécoslovaquie (expression souveraine d’autodétermination sans guerre préalable des peuples Tchèque et Slovaque) en exemples, font jurisprudences.

 

Le Secrétariat du Comité pour l’Indépendance du Sud Congo (CISC)

Paris, le 05/01/15

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